... sans « effet de porte battante » !
Les nouveaux employés qui ne sont pas très bien accueillis et présentés dans leurs premières années sont plus susceptibles de quitter l'entreprise à bref délai. C'est ce que l'on appelle l'"effet de porte battante" ou la "crise de familiarisation". Vous pouvez vous attaquer à ce problème en introduisant une procédure de familiarisation systématique pour tous les nouveaux employés et ainsi favoriser l'intégration dans l'entreprise. La loi sur le travail oblige l'employeur à accorder le soin et l'attention nécessaires à l'accueil des employés.
Outre l'importance de l'intégration sociale et technique d'un nouveau salarié dans les règles de l'art et conformément aux dispositions légales, un autre avantage important d'une visite complète est le travail en toute sécurité. Chaque atelier présente un certain nombre de sensibilités et de détails qu'un nouvel employé ne remarque pas forcément immédiatement. Il est essentiel de travailler ensemble dès le début pour assurer une posture sûre sur le lieu de travail.
Cadre juridique
Le conseil d'entreprise et la délégation syndicale sont autorisés à élaborer l'accueil.
Le comité d'entreprise est informé et consulté au préalable sur les mesures prises et le budget disponible pour organiser l'accueil. Ils peuvent donner des conseils sur la mise en œuvre (CCT 22, art. 4).
L'arrêté royal du 25 avril 2007 relatif à "l'accueil et l'accompagnement des travailleurs en vue du bien-être au travail" oblige l'employeur à désigner un parrain ou une marraine pour chaque nouveau travailleur. Cela signifie que l'employeur ou un travailleur expérimenté doit soutenir individuellement les nouveaux collègues pendant la période de rodage.
Le Comité pour la prévention et la protection au travail et le service interne de prévention doivent superviser cette démarche et contribuer à l'élaboration d'une procédure d'accueil.
En d'autres termes, non seulement le conseil d'entreprise et la délégation syndicale sont compétents, mais le comité CPW joue également un rôle important, notamment en ce qui concerne le parrainage.
Les travailleurs intérimaires ont également droit à un accueil complet ! L'organisation de cette activité est une responsabilité partagée entre l'agence de travail intérimaire et l'organisation où le travailleur intérimaire est employé. Cette obligation est inscrite dans la convention collective sectorielle pour les travailleurs intérimaires du 10/12/2001.
Toutes les obligations en un coup d'œil
L'employeur est responsable de l'organisation de l'accueil des nouveaux travailleurs dans l'entreprise. Il coordonne les actions des différents aspects de la politique d'accueil ou désigne une personne/service compétent(e) à cet effet.
Le comité d'entreprise est informé et consulté au préalable sur les mesures prises et les moyens nécessaires pour organiser l'accueil. Le comité d'entreprise peut donner des conseils sur la mise en œuvre de la politique d'accueil.
La délégation syndicale doit être informée et consultée au préalable sur la manière dont l'accueil aura lieu dans l'entreprise. Le syndicat peut également accueillir le nouveau travailleur. Ils peuvent ainsi l'informer sur leur fonctionnement et leurs activités.
Le Comité pour la prévention et la protection au travail (CPPBW) développe les moyens de promotion et les mesures relatives à l'accueil des salariés et les met en œuvre dans la pratique.
Soyez conscient qu'un plan d'accueil ne peut réussir que si les acteurs impliqués ont la même vision. Par conséquent, coordonner la politique d'accueil et l'évaluer auprès des nouveaux travailleurs eux-mêmes, que pensent-ils de leur accueil ?
Demandez conseil à votre consultant sectoriel. Vous recevrez ainsi des conseils supplémentaires si vous voulez, des informations sur l'intervention financière du secteur et les autres subventions possibles pour atteindre les objectifs.
Outils disponibles :